De nombreuses étiologies peuvent être responsables d’un tableau radiologique de condensation pulmonaire chronique, situation fréquente en pratique clinique. Le but de notre étude est de déterminer le profil étiologique de foyer de condensation pulmonaire chronique
Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 96 patients hospitalisés au service entre janvier 2014 et juillet 2021.
La moyenne d’âge est de 57,7 ans, avec une nette prédominance masculine (69,1 %). Les antécédents sont dominés par le tabagisme actif dans 67 % des cas suivi par le diabète dans 13 % des cas. Le tableau clinique est d’installation progressive dans la totalité des cas, dominés par la dyspnée dans 93,5 % des cas, l’altération de l’état général dans 74 % des cas et le syndrome bronchique dans 40,5 % des cas. L’examen clinique a trouvé un syndrome de condensation alvéolaire dans 38 % des cas. La tomodensitométrie thoracique a objectivé un foyer de condensation alvéolaire bilatéral dans 72 % des cas. La bronchoscopie souple a montré un bourgeon tumoral dans 11 % des cas et une sténose infiltrante dans 9 % des cas. Le diagnostic étiologique est apporté par la ponction biopsie transpariétale dans 47,5 % des cas, la bronchoscopie souple dans 29 % des cas, la recherche des germes dans les aspirations bronchiques dans 10,5 % et la ponction biopsie pleurale dans 12 % des cas pour chacun. Les étiologies sont dominées par l’adénocarcinome pulmonaire dans 45,5 % des cas, suivi par la tuberculose pulmonaire dans 29 % des cas, les pneumonies bactériennes dans 18 % des cas et d’autres étiologies rares dans 7,5 % des cas. L’évolution a été bonne dans 59 % des cas.
A travers cette étude on souligne la diversité étiologique du foyer de condensation pulmonaire, qui reste dominer par le carcinome bronchogénique et la tuberculose pulmonaire dans notre contexte.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.